dimanche 11 novembre 2012

Le Parquet

  
  
Non, ceci n'est pas une histoire de procès et de juges, bien qu'en matière de moeurs, celle-ci eût pu faire date.
   L'histoire que je vais vous conter est celle d'une soubrette, pauvre fille de campagne que ses parents avaient placée chez un gentilhomme et sa mère, une dame de haute lignée. Le travail ne manquait pas au domaine de la Pipetière, et ce qui donnait le plus de mal à notre tendre Fannie - car ainsi se nommait la jouvencelle - c'étaient les parquets, innombrables dans la vaste demeure, et dont le maître de céans exigeait qu'ils brillassent chaque jour de la sainte semaine. Mais ce que Fannie trouvait étrange, c'était que son maître fût présent à chaque fois qu'elle cirait, frottait, briquait le parquet d'une pièce. Il ne lui parlait guère, mais elle le savait proche, en pensée et en regard. L'innocente croyait bien sûr que le maître surveillait son travail, par excès de maniaquerie, or, il n'en était rien...
   Mais décrivons tout d'abord la scène.
   Fannie était donc à quatre pattes, astiquant chaque latte de chêne, chaque motif. Ses nombreux jupons la gênaient dans son travail, aussi les retroussait-elle souvent, laissant entrevoir deux cuisses fermes et laiteuses, solides colonnes qui disparaissaient dans des bas de laine gris retenus seulement par des jarretières. Fannie portait aussi une coiffe ainsi qu'un corset à lacets qui, lorsqu'elle était à genoux, laissait déborder sa généreuse poitrine.
   D'une main, elle prenait appui sur le sol et de l'autre elle frottait, passant par moments son bras sur son front, là où perlait la sueur. Parfois aussi, elle s'y prenait à deux mains, et c'est alors que tout son corps qui entrait en mouvement, ondulant va-et-vient de la cireuse zélée.

   Un jour qu'elle astiquait le parquet du boudoir, elle entendit son maître pénétrer dans la pièce. Elle n'osa se retourner ni lui parler, car son rang ne lui permettait pas d'adresser la parole à un gentil-homme sans qu'il l'y eut invitée. Elle poursuivit donc sa besogne, buste penchée, croupe tendue, jambes légèrement écartées pour maintenir son équilibre.
   Le maître revenait d'une promenade à cheval, et commença à examiner Fannie avec intérêt. Cette croupe qui tanguait au rythme des coups de chiffon et de brosse lui rappelait certains plaisirs équestres. Il avait soudain envie de la flatter de la main ou de la cravache, envie de la monter par la surprise. Il savait bien qu'au-delà des bas gris ne se trouvait nul obstacle, nulle culotte, juste quelques jupons à trousser.
   Il s'approcha d'elle, souleva ses jupes jusqu'au haut des cuisses du bout de sa cravache. Fannie poussa un cri de surprise, voulut se relever, mail il posa un pied sur ses reins pour qu'elle n'en fit rien. Il lui rappela alors combien ses pauvres parents seraient peinés si elle venait à perdre sa place, ajoutant qu'il ne lui voulait aucun mal, pourvu qu'elle obéît. Elle se résigna donc...
   Elle était toujours dans la même position, quand il lui demanda d'avancer - à quatre pattes - jusqu'à un pouf bas qui se trouvait là, et d'y appuyer son buste, ce qu'elle fit. Ses seins lourds s'écrasaient contre l'étoffe et la cambrure de ses reins s'en trouvait accentuée. Il acheva de relever ses jupons, découvrant deux fesses rondes et pleines, à la roseur toute innocente. l'envie lui prit de la fesser, à la main, puis avec sa cravache, sur les fesses, entre les cuisses, sur le duvet brun qu'il entrevoyait et qui lui laissait espérer des merveilles.
   Une fois la croupe bien rose et frémissante, chaude d'avoir été tant fessée, il s'agenouilla derrière elle et plongea la main entre ses cuisses. Qu'elle ne fût pas sa surprise lorsqu'il découvrit une humidité fort peu innocente ! Ainsi la mignonne était excitée! Sans plus tarder, il défit son pantalon, en sortit un membre raide et entra dans sa chair. Il se pencha sur elle, empoigna ses seins et ses cheveux; il la chevauchait comme une jument qu'on ne veut pas ménager, et la pauvre Fannie commença à crier. Pour faire cesser le bruit, il lui prit les cheveux, la fit se retourner et lui engouffra son instrument jusqu'au fond de la gorge. La malheureuse n'avait jamais eu repas si abondant. Elle comprit vite ce qu'il fallait faire (les filles de la campagne sont, ma foi, fort dégourdies!) et se mit à pomper, aspirer, sucer, mouiller le gland, le reprendre, creuser ses joues...délicieuse promenade ! Devant tant de spontanéité et de dévouement, son maître eut envie de l'embrasser. Mais au moment où elle redressa le buste, il aperçut les deux seins comprimés qui débordaient du corset.
   Il la maintint immobile et glissa sa verge humide entre les tendres mamelles. La caresse en fut si voluptueuse qu'après quelques mouvements de va-et-vient, il jouit de toute son âme, et son foutre ruissela entre les seins de Fannie, trempant, brûlant son corsage et sa gorge généreuse. Jamais elle n'avait reçu pareilles ablutions ! Ses joues étaient cramoisies, ses cheveux tout défaits. Il déposa un baiser sur son front, et lui dit d'aller mettre de l'ordre dans sa tenue avant de servir pour le dîner. Il ajouta que le parquet de sa chambre demandait à être ciré, et qu'elle s'en acquittât dès le lendemain. Fannie lui répondit qu'elle ferait selon son bon plaisir...
   Le lendemain matin, la douce Fannie se présenta...

Extrait de "Plaisir de Femmes"

dimanche 15 juillet 2012

La fessée



   Nous nous sommes retrouvés, tous les trois, avec Antoine, dans l'ambiance surannée, mais si vibrante de la charmante demeure ancestrale de Thierry. Accueil agréable de notre hôte. Le Karma si présent de grand-mère Aurélie m'avait reconnue. J'avais tenté de le convaincre mentalement en lui expliquant que parmi les sept péchés capitaux, le plus beau était celui d'amour qui donne force et tous les courages; Est-il vraiment un péché alors qu'il pousse les hommes à se sublimer ? Acceptée, je n'étais plus couverte d'anathèmes.

   J'étais parée de dessous sexy pour pigmenter le désir commun, augmenter le plaisir. Ensemble composé d'une guepière noire et dorée, d'un minuscule string assorti, de bas résille aux fins losanges, de talons aiguilles et d'une très belle robe fermée par une kyrielle de petits boutons serrés, cousus côte à côte, comme cela se faisait autrefois. Je supputais des émotions intenses dans le déboutonnage, fébrilité des doigts trop gros pour le minuscule diamétre des disques de nacre, fébrilité de l'imagination dans l'attente de la chute de la robe, fébrilité des libidos exacerbées par le désir ou bien...

   Tout en sirotant un délicieux whisky, je me laissais caresser par vos regards. J'étais consciente de mon charme et de l'ascendant que j'avais sur vos sens. Vous avez pris votre temps, dégustant alcool et concupiscence. Le vin de mon imagination commençait à faire son effet euphorisant...toute gêne et inhibition s'envolaient. Des doigts voletaient sur les petits boutons blancs...
   Je ne sais qui le premier a dit:
- Ces boutons sont une vraie torture !
Je me suis levée, réprimant tout de même un sourire. J'allais peut-être vous amener doucement vers un lieu inexploré, un fantasme que je n'osais avouer...eh oui, chacun posséde des zones d'ombre !
   Debout entre vous deux, je vous aguichais, prenais des poses. Mains relevant mes cheveux en un chignon démodé, tournant sur moi-même, oscillant sur mes talons, ondulant la croupe...
- C'est vrai, renchérit une voix jumelle, une robe de vierge effarouchée ! et j'ai reçu une claque bien sentie sur une fesse.
   Vision instantanée (motivante ?)...Je suis la soubrette d'un restaurant populaire. Pour chaque plat apporté, une claque de remerciement. Je voyais les tapes, mains bien à plat, d'hommes qui petit à petit s'échauffaient. Excellence du repas ou pensée obsédante du cul de la serveuse ?
- Une claque par bouton !
   Joignant le geste à la parole, tu venais d'inventer une règle du jeu.
- Approche-toi que je les compte !
   Riant, je m'enfuyais, contournant la table, essayant d'échapper à des esprits si perfides. Vous m'avez rattrapée sans peine. Un doigt descendait:
- Deux, quatre, six, huit...seize...vingt-huit...trente-deux ! Il en reste trente-deux !
   Deux boutons qui cèdent, deux claques sur mon postérieur...
   Une main douce, mais ferme m'a alors couchée sur la table, m'a troussée.
   Image instantanée (exaltante?)...Je suis la domestique du château, Monsieur le comte vient souvent me voir en cuisine, il administre de bonnes tapes sur mes rondeurs, relève mes jupons brodés, sort un sexe robuste à l'odeur de velours côtelé, de paille chaude et de cheval écumant. Puis il libère la magnifique frénésie sexuelle qui le pousse là, avec des "han !" de bûcheron.

   Tu as ôté mon petit slip. J'avais les fesses en l'air. Temps suspendu dans votre contemplation de mes tendres globes rosés abandonnés.
- Tes fesses ont un galbe d'hyperbole.
   Moment d'égarement...Et puis la brûlure vive d'une main qui s'abat à plat et imprime la trace de cinq doigts sur mes charmes et dans mon cerveau attentif. Je sentais et voyais tout à la fois la trace fugace de ces cinq doigts. je m'agrippais des deux mains à la table, pour recevoir la volée suivante. Chaleur et émotion. Silence, si ce n'est le bruit sec de la tape.
   Vous étiez maintenant debout, de chaque côté de moi, vos gestes semblainet symétriques. Une main qui claque, l'autre qui branle un sexe vertical. Vous aviez dû déboutonner mentalement au moins huit ou dix boutons...Je me suis retournée pour admirer vos rotondités subjuguantes, me suis agenouillée. Je vous ai sucés tous les deux, un chibre affolant dans chaque main. Doux et chauds, fleurant bon, ils grossissaient encore sous mes coups de langues humides.

   Antoine m'a relevée et m'a embrassée tendrement. Il a posé délicatement un doigt sur ma joue en feu. Mes yeux devaient briller, tendre complicité de l'amante prête à se donner. Il n'a pas résisté et m'a de nouveau pliée sur la table. Il a caressé de son gros membre mes globes ronds et chauds. Il suivait un trajet d'une fraîcheur bienfaisante, puis il a écarté délicatement mes fesses. Je retenais mon souffle...Il m'a pénétrée avec une douceur qui contrastait avec les gestes précédents. Harmonie des différences !! J'étais un peu surprise, car je ne pensais pas être si prête à le recevoir:
- Oh ! elle est toute humide, ma belle chérie !
Tu aimes donc les fessées ?
   Je restais sans bouger, et le sentais palpiter en moi...Accélération des minutes qui deviennent des secondes...Secousses libératoires...Plaisir intense...J'avais joui sans retenue.

   Je me suis redressée, j'ai secoué mes cheveux, tendu mes bas, de la cheville jusqu'aux jarretelles: course voluptueuse des doigts. J'ai remis de l'ordre dans ma tenue, pour finalement ôter ma robe. Je te l'ai offerte, Thierry. Tu as compté les boutons restants en riant...
- Viens ici, petite...

Extrait de: "Plaisirs de femmes"